Les météorologues utilisent la classification climatique de Köppen et ses dérivées pour analyser les spécificités des régions du monde. Les régions tempérées sont situées dans chaque hémisphère entre le tropique et le cercle polaire. Aux abords du Tropique l’atmosphère est méditerranéenne, les hivers sont doux, les étés chauds, secs et ensoleillés. Sur les côtes maritimes et océaniques, le climat est un peu moins chaud en été, mais toujours relativement doux. L’intérieur des terres est continental avec des températures extrêmes été comme hiver. Équatoriales et tropicales, les autres régions du monde sont soumises à de fortes pluies, plus ou moins nuancées tandis que l’enneigement est constant dans les territoires qui rencontrent le climat montagnard. Si la cartographie climatique est assez bien découpée, de nombreux micro climats, se créent un peu partout.
Mais la météo mondiale est parfois capricieuse, si certaines zones bénéficient la plupart du temps d’un climat modéré, d’autres subissent les foudres des phénomènes météorologiques accrus par le réchauffement climatique, qui à terme, n’épargnera personne. Les saisons sont bouleversées, les minimas sont inversés, il fait froid en été, chaud en hiver, le déluge s’abat sur les régions les plus sèches de la planète, l’aridité gagne des zones autrefois humides, les précipitations augmentent au Nord et diminuent au sud, les glaciers régressent, les océans grignotent de l’espace, canicules et inondations se propagent chaque année.
Les spécialistes de la météo ont ainsi beaucoup à faire en mesurant sur toute la surface terrestre les données de température, ensoleillement, pluviométrie, pression atmosphérique, taux d’humidité, enneigement, tempêtes, cyclones, de manière à interpréter, suivre, analyser et rendre compte des conditions en temps réel, mais aussi pour tenter de prévoir ou tout au moins d’anticiper certaines perturbations, de mettre les populations en garde, d’informer au jour le jour et parfois d’heure en heure.